Moby Dick
Marionnettes

Moby Dick

Herman Melville — Yngvild Aspeli

La quête éperdue du capitaine Achab à la recherche de Moby Dick. Yngvild Aspeli porte à la scène l’immensité de l’océan et l’Homme si petit face à cette grandeur et à cette profondeur qui nous bouleversent. Un spectacle total où marionnettes de toutes tailles, musiques et images fortes nous emportent du petit au grand et du grand au petit, au scintillement de l’écume dans la nuit, à la magie.

Moby Dick
Moby Dick
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Moby Dick
Moby Dick
Lieu
  • Le Liberté
  • Salle Albert Camus
Accessibilité
  • Spectateurs aveugles et malvoyants
    • Audiodescription
  • Pour tous
    • dès 14 ans
    • Spectacle en français avec des passages en anglais surtitrés
      Garde d'enfants
  • Dates Durée 1h30
  • vendredi 17 mars 2023 19:30
Tarif A
  • Plein tarif 29 €
  • Tarif préférentiel 21 €
  • Tarif avec la Carte Encore 21 €
  • Tarif formule 3 spectacles et + 20 €
  • Tarif formule 10 spectacles et + 18 €
  • Tarif demandeur d'emploi 16 €
  • Tarif jeune (- de 30 ans et étudiants) 11 €
  • Tarif solidaire 5 €
Informations pratiques

Herman Melville avait lui-même sillonné le Pacifique sur des baleiniers et s’est inspiré dans Moby Dick de sa propre expérience ainsi que d’aventures maritimes bien réelles. Après avoir jeté l’ancre, il invente une langue puissante au style majestueux et romantique mêlant symbolisme et références bibliques. L’expédition baleinière du navire Le Pequod acquiert une dimension universelle et devient une vertigineuse odyssée sur la nature humaine et la Providence. Yngvild Aspeli et la compagnie Plexus Polaire, fidèles au souffle ample et grandiose de l’auteur trouvent le ton qui restitue les somptueux paysages maritimes autant que les espaces mentaux tourmentés du capitaine Achab. Scénographie, lumières et création vidéo brouillent les pistes entre le réel et l’illusion. Chasse à la baleine, tempêtes, sirènes, tout est là : les marionnettistes font vivre le bateau, l’équipage, le long voyage du jour vers la nuit autant que les créatures qui peuplent les fonds sous-marins.

D’après le roman d’Herman Melville
Mise en scène Yngvild Aspeli
Créé et écrit avec les acteurs et marionnettistes
Avec Pierre Devérines, Sarah Lascar, Daniel Collados, Alice Chéné, Viktor Lukawski, Maja Kunsic, Andreu Martinez Costa en alternance avec Alexandre Pallu, Madeleine Barosen Herholdt, Yann Claudel, Olmo Hidalgo, Cristina Iosif, Scott Koehler et Laëtitia Labre
Assistanat à la mise en scène (en tournée) Benoît Seguin
Composition musicale Guro Skumsnes Moe, Ane Marthe Sørlien Holen et Håvard Skaset
Fabrication des marionnettes Polina Borisova, Yngvild Aspeli, Manon Dublanc, Sebastien Puech et Elise Nicod
Scénographie Elisabeth Holager Lund
Création lumière Xavier Lescat et Vincent Loubière
Vidéo David Lejard-Ruffet
Costumes Benjamin Moreau
Son Raphaël Barani
Régie lumière Vincent Loubière ou Morgane Rousseau
Régie vidéo Hugo Masson, Pierre Hubert ou Émilie Delforce
Régie son Raphaël Barani, Simon Masson ou Damien Ory
Techniciens plateau Benjamin Dupuis, Xavier Lescat ou Margot Bosche
Assistanat à la mise en scène (création) Pierre Tual
Dramaturgie Pauline Thimonnier
Regard extérieur Paola Rizza
Diffusion Claire Costa
Administration Anne-Laure Doucet et Gaedig Bonabesse

 

Production Plexus Polaire
Coproduction Nordland Teater / Mo I Rana (NO) / Figurteatret i Nordland (Nordland Visual Theatre) / Stamsund (NO) / Groupe des 20 Théâtres en Ile-de-France / Puppet Theatre Ljubljana (SL) / Puppenteater Halle (DE) / Comédie de Caen CDN / EPCC Bords 2 scènes, Vitry-le-François / TJP CDN Strasbourg- Grand Est / Festival Mondial des théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières / Le Manège, Scène Nationale – Reims / Le Théâtre – Scène conventionnée d’Auxerre / Le Mouffetard, Théâtre des arts de la Marionnette, Paris / Les 2 Scènes, Scène Nationale de Besançon / MA scène nationale – Pays de Montbéliard / Le Sablier, Ifs / Le Théâtre Jean Arp de Clamart / La Maison, scène conventionnée Art en territoire, Nevers / Théâtre Romain Rolland, scène conventionnée d’intérêt national de Villejuif  / Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque
Avec le soutien pour la diversité linguistique du
 Théâtre de Choisy-le-Roi, Scène Conventionnée d’intérêt national art et création en coopération avec PANTHEA / Teater Innlandet, Hamar (NO) et POC, Alfortville
Avec le soutien du Kulturrådet / Arts Council Norway (NO), du ministère de la Culture (DGCA), de la DRAC et de la Région Bourgogne franche Comté, du Fond for lyd og bilde (NO), du Conseil Général du Val-de-Marne, du Département de l’Yonne et de La Nef Manufacture d’utopies, Pantin
Action financée par la Région lle de France

Photos © Christophe Raynaud de Lage
Texte © François Rodinson

Un spectacle visuellement splendide. Le Canard enchaîné

Un grand spectacle dans un univers saisissant. L’Humanité

Le travail de Yngvild Aspeli est magnifique. L’ambiance créée grâce aux lumières, à la vidéo et à la musique est magique. La voix des acteurs fait entendre de beaux passages du texte de Melville, les marionnettes font vivre le bateau, l’équipage, le monde des profondeurs. Elles sont splendides, inquiétantes, folles et porteuses de mort comme Achab. SNES

C’est la magie d’un spectacle total. À ne manquer sous aucun prétexte. Vivant Mag

Une création d’une grande puissance poétique, mélancolique, visuellement superbe.
Un
 Fauteuil pour l’Orchestre

Mon grand-père était marin. Il avait une femme nue tatouée sur son bras.
De lui, je garde en mémoire comme une odeur de poisson et de sel, de goudron et de tabac. Un portrait enfumé construit à partir des histoires que ma mère me racontait à son sujet. Notre maison était remplie d’objets étranges, ramenés de ses voyages : un hippocampe séché, un éléphant sculpté en bois d’Inde, des tasses de porcelaine chinoises révélant des portraits de femmes à la lumière, un bébé crocodile empaillé… Mon grand-père venait d’une île sur la côte ouest de la Norvège, un petit port rempli de navires et de langues étrangères, de pêcheurs, de marins et d’enfants attendant le retour de leurs pères. Un paysage de vent et de femmes debout scrutant l’horizon, priant l’océan qu’il leur ramène leurs hommes à la maison. Des visages usés et salés, des mains calleuses et des églises avec des bateaux suspendus à leur plafond dans l’espoir d’une protection. Un cimetière, si aride et rocheux, qu’il fallait le remplir avec la terre qui servait comme ballast sur les navires qui venaient acheter le poisson séché et salé, pour pouvoir enterrer les morts. Mes ancêtres sont donc enterrés avec de la terre provenant du Portugal. La mer nous relie. Cette créature à l’humeur changeante qui embrasse les continents et dessine des lignes invisibles reliant les différentes terres du monde. Qu’on l’insulte, qu’on le loue, l’océan vit selon ses propres règles immuables. Nous sommes fascinés par sa beauté éblouissante et effrayés par sa violence sans pitié. Face à lui, nous sommes tous égaux, infiniment petits face à cette force de la nature.

Personne ne saisit cette bataille entre l’homme et la nature comme Hermann Melville dans Moby Dick. Une ancienne baleine blanche et un capitaine qui dirige son navire vers la destruction. Une confrérie d’hommes rugueux dans un bateau en équilibre sur la surface d’une profondeur infinie du monde sous-marin. Face à l’immensité de la mer, les grandes questions de l’existence se soulèvent dans le cœur humain. Moby Dick raconte l’histoire d’une expédition baleinière, mais c’est aussi l’histoire d’une obsession, et une enquête sur les inexplicables mystères de la vie. La simple histoire d’un voyage en mer prend une autre dimension à travers le récit captivant et irrésistible de Melville, et nous emmène dans une plongée vertigineuse à l’intérieur de l’âme humaine. Moby Dick est un livre vers lequel on revient, encore et encore, pour à chaque fois découvrir une nouvelle idée. Il est captivant, drôle et rempli d’une étrange sagesse. Je souhaite traduire ce grand livre dans une pièce de théâtre visuel. Avec sept acteurs, une cinquantaine de marionnettes, des projections vidéos, un orchestre englouti et une baleine grandeur nature, j’aimerais mettre en scène ce magnifique monstre de la littérature.

Yngvild Aspeli

Metteure en scène, actrice et marionnettiste, Yngvild Aspeli, a fait ses études à l’Ecole Internationale de Théâtre Jacques Lecoq à Paris de 2003 à 2005, puis à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette (ESNAM) à Charleville-Mézières entre 2005 et 2008.

Yngvild Aspeli, directrice artistique de Plexus Polaire, développe un univers visuel qui donne vie aux sentiments les plus enfouis. Les marionnettes de taille humaine sont au cœur de son travail. Mais la double présence de l’acteur-marionnettiste, la musique, la lumière et la vidéo, participent à la création d’un langage étendu pour servir et communiquer l’histoire. Au sein de Plexus Polaire, elle a créé : Signaux, Opera Opaque, Cendres, Chambre Noire, et récemment, l’adaptation de Moby Dick.

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