Oxymre 1280
Danse

Toujours de ¾ face ! & Oxymore

Loraine Dambermont — Maxime Cozic

Comment affronter les dangers qui nous guettent et faire face à l’imprévisible violence sous-jacente de notre société? Dans ce double plateau danse, les chorégraphes Maxime Cozic et Loraine Dambermont nous livrent leurs secrets, chacun à leur manière.

Toujours de 3/4 face ! 1
Oxymore 1000
Oxymore 1000 2
Lieu
  • Châteauvallon
  • Studios du Baou
Accessibilité
  • Pour tous
    • dès 15 ans
  • Dates Durée 1h10
  • vendredi 15 décembre 2023 20:00
  • samedi 16 décembre 2023 20:00
Tarifs
  • Plein tarif 30 €
  • Tarif adulte avec la carte Châteauvallon-Liberté 20 €
  • Tarif - 30 ans 15 €
  • Tarif - 18 ans 10 €
  • Tarif solidaire 5 €

Avec la Carte Châteauvallon-Liberté, votre 6ème place de spectacle est offerte !

Informations pratiques

Présentation

Selon Johnny Cadillac, ancien karatéka belge, le ¾ face est LA position de défense par excellence! La chorégraphe interprète Loraine Dambermont s’approprie ce principe et livre son guide personnel de survie face à l’expectative du chaos. Toujours de ¾ face! est un seul-en-scène, parsemé d’auto-dérision, qui présente un tutoriel en live dévoilant les secrets de self-défense les plus infaillibles pour faire face aux dangers qui nous guettent. La performance met au défi la virtuosité physique et mentale de l’interprète en poussant les limites d’un corps astreint entre l’endurance d’un marathon de mouvements et l’extrême précision de sa propre musicalité. De quoi affronter joyeusement notre société dans tout son caractère imprévisible et sa violence sous-jacente.

Générique

Conception, chorégraphie, musique, performance live Loraine Dambermont
Aide au mixage Victor Petit
Création lumière Rémy Urbain
Directeur de régie Gaspar Schelck
Régisseur en tournée Chamsedine Madec
Regards extérieurs Monica Gomes

Production Lodbmt
Partenaire Le Théâtre de la Balsamine

Avec le soutien de Iles/Suitcase Bruxelles / Le Théâtre Marni (Bruxelles) / Garage29 (Bruxelles) / Studio 28 (Roubaix) / L’Armande (Liège) / Centre Culturel Bruegel – Perpetuum MOBILE Festival (Bruxelles) /
La Roseraie (Bruxelles) / Theater aan de Rijn – Dance Flavours (Arnhem – Pays-Bas)
Production en tournées BLOOM Project

Remerciement spécial à Johnny Cadillac pour l’inspiration

Photos © Hichem Dahes
Texte © Loraine Dambermont

Note d'intention

Ce solo est le premier volet de la trilogie « Mes années bagarre »: Un projet chorégraphique qui aborde, dans son sens large, le sentiment d’insécurité.

Le besoin de se sentir à l’abri de tous dangers, tous risques et toutes menaces nous pousse à vouloir anticiper le pire et ainsi développer de nouvelles méthodes d’attaque et de défense ainsi que de cultiver un corps fort et résistant, aux connotations viriles, et une image de soi redoutable.

Avec le ¾ face, Johnny Cadillac dissipe les peurs et les doutes pour faire place à l’assurance et au contrôle. Un peu comme un guide de prévention dans lequel se trouve les marches à suivre en cas d’urgence, il nous transmet les bons réflexes ainsi que l’ensemble des gestes d’auto-défense à adopter en vue d’apprivoiser le danger et assurer sa survie. En portant ce comportement sur le plateau, je cherche à atteindre tout à la fois le paroxysme de l’autodérision et l’extrême sincérité à l’origine de cela; ¾ face serait le moyen infaillible de faire face aux dangers qui nous guettent !

Ma démarche artistique est extrême sur tous les aspects que ce soit dans le choix du langage corporel et l’exigence de la matière chorégraphique ou bien dans la composition musicale très pointilleuse: Tout est écrit et maîtrisé! J’incarne son discours et m’approprie le personnage avec mon corps de femme tantôt fatale tantôt fragile et traverse cette partition exigeante comme le ferait Paganini dans un de ses Caprice.

Le travail entrepris est avant tout un désir de challenge et un défi d’endurance cherchant à surpasser un certain concept de limite, au niveau des sensations physiques démesurées mais aussi au niveau de la justesse de l’état de corps, de l’intention du geste et de la texture de la danse. C’est un retour à une certaine forme de simplicité du mouvement qui m’incite à redéfinir son approche et retrouver un état de corps plus instinctif.

Mon désir de dépassement de soi porte sur les différentes facettes de l’écriture chorégraphique: le vocabulaire corporel, le langage musical, le travail de mémorisation et le développement des performances physiques et mentales. Je cherche à cibler et faire de mes qualités d’interprète une force en développant ma mémoire musculaire, ma coordination du mouvement et la vitesse dans son exécution ainsi que témoigner de l’impact que peut avoir la fatigue dans la réalisation de la performance: Une performance qui se veut extrêmement intense à interpréter comme à recevoir.
Loraine Dambermont

En savoir plus sur Loraine Dambermont

Loraine Dambermont est une artiste belge, née à Liège (1988) et, à présent établie à Bruxelles, travaillant en tant que danseuse et chorégraphe en Belgique et à l’étranger. Après une formation à Codarts et au Teaterschool – Académies de Danse et des Arts de Rotterdam et d’Amsterdam, elle s’est  forgée un style propre.

Par un mélange de différentes techniques; du hip-hop à la danse contemporaine en passant plus particulièrement par le popping et le floor work, elle s’emploie à créer une énergie explosive. C’est grâce à des rencontres bouleversantes et des expériences artistiques riches qui, aujourd’hui encore, l’inspirent dans son rapport à la danse et à la scène, que son identité chorégraphique et sa singularité se sont affinées et affirmées au fil du temps.

En 2013, elle remporte un prix pour Buy My City, une création en collaboration avec Noora Hannula; une rencontre déterminante dans son parcours. Son dernier solo Toujours de ¾ face! – sélectionné pour la prochaine édition de Aerowaves 23 – se joue actuellement en Belgique et à l’étranger. En parallèle, elle travaille sur sa  nouvelle création dont les premières commenceront à l’automne 2023.

En tant qu’interprète, elle a travaillé, entre autres, avec The Nordic Beasts / Noora Hannula (DK), Mute Comp. Physical theater (DK), Michèle Anne De Mey (B), Itamar Serussi (IL), Beppie Blankert (NL), Etienne Rochefort (FR), Zahrbat / Brahim Bouchelaghem (FR), L’Opéra Royal de Wallonie, L’Opéra National des Pays-Bas et récemment Leslie Mannes (B) dans le spectacle FORCES.

La presse en parle

Le projet comme le résultat obtenu relèvent du surréalisme – du surréalisme belge, bien sûr. Nicolas Villodre 

Présentation

Frappé par le changement qui peut s’opérer la nuit sur un individu en état d’ébriété, le danseur toulonnais Maxime Cozic s’interroge dans Oxymore sur les rapports de force qui peuvent exister en fin de soirée, à force d’excès, de violence et d’ivresse.

Générique

Chorégraphie Maxime Cozic
Avec Maxime Cozic et Sylvain Lepoivre
Costumes Lola Maux
Création musicale Arsène Magnard
Création lumière Lucas Baccini
Administration Elisa Le Corre
Remerciement Elie Tremblay
Production Compagnie Felinae

Photos © Moise de Giovanni
Texte © Vanessa Asse

Note d'intention

« Oxymore est un duo masculin qui a pour point de départ l’envie de traiter de l’état d’ébriété. Au fur et à mesure de ma recherche s’est précisé le souhait d’aborder non pas l’ivresse en tant que telle, mais le contexte du monde de la nuit dans lequel elle peut exister. Dans ce dernier, il m’est arrivé d’assister à des altercations violentes, ou au contraire à des instants charnels décomplexés, de personnes inconscientes qu’elles sont observables, ou qui ne s’en soucient pas. Dans cet environnement à la fois violent et érotique, j’ai souvent été frappé par le changement qui peut s’opérer dans le comportement d’un individu, très souvent exacerbé par l’ingestion d’alcool.

Ainsi, il peut arriver que l’individu calme devienne violent. Soit comme réponse à l’ambiance électrique générale qui pousse à l’adoption d’une posture de dominant pour se prémunir d’éventuels conflits. Soit, comme réaction au contexte de la boîte qui, de l’ordre du microcosme éphémère qui n’appartient qu’à la nuit, devient le terrain propice à l’expérimentation de l’archétype du bagarreur.

Il peut également être propice à une sensualité exacerbée. De l’échanges de regards au rapprochement des corps, la recherche du plaisir charnel donne lieu à l’expression de la séduction, et donc, à un changement d’attitude.

Mais outre ces différentes tendances, je me suis aussi concentré sur les conséquences qu’elles engendrent entre l’individu et les personnes qui l’accompagnent. En effet, l’esprit de compétition qui peut pousser quelqu’un à boire plus que son ami, ou à faire de lui un support pour se mettre en avant, m’intéresse en ce qu’il permet comme débordement de soi sur l’autre, et donc, en friction entre les corps.

Oxymore est donc une pièce qui donne à voir différentes modalités du rapport de force qui existe dans le cadre d’une sortie en boîte de nuit, entre deux personnages qui, bien qu’évoluant ensemble comme deux amis, finissent par s’écraser mutuellement. »
Maxime Cozic

En savoir plus sur Maxime Cozic

Originaire de Toulon, Maxime Cozic pratique le hip-hop  puis les disciplines académiques au cours de son enfance et adolescence. Il suit au cours de la saison 2014-2015, la formation professionnelle de danseur interprète Rêvolution dirigée par Antony Egea à Bordeaux.

Sa carrière de danseur débute en 2015 auprès de la compagnie Laura Scozzi : Opinioni in Movimento, pour le spectacle Barbe-Neige et les sept petits cochons au bois dormant. Il participe à plusieurs créations à dominante hip-hop, auprès de Mourad Merzouki, Mickael Lemer, Fouad Boussouf et Étienne Rochefort. La pluralité des esthétiques qu’il pratique l’amène à collaborer également avec Dominique Rebaud et Yann Lheureux pour des projets contemporains.

En mai 2019 Maxime crée la compagnie Felinae implantée au Port Des Créateurs de Toulon. Le terme Felinae fait référence aux félins qui sont pour lui une inspiration dans leur manière agile et délicate de se mouvoir. Aussi, il aime donner à voir au plateau une intériorité et une qualité de mouvement à laquelle il porte beaucoup d’importance. Il est en recherche permanente d’une gestuelle la plus habitée possible, qui puisse allier exigence et approche intuitive.

Son premier solo Emprise a été accueilli en 2021 au Liberté.