Crossroads to Synchronicity 1280
Danse

Crossroads to Synchronicity

Carolyn Carlson

Châteauvallon invite Carolyn Carlson, figure emblématique de la danse contemporaine, pour une reprise de sa pièce Synchronicity d’une délicatesse et d’une profondeur rare.

Crossroads to Synchronicity 1
Crossroads to Synchronicity 2
Crossroads to Synchronicity 3
Lieu
  • Châteauvallon
  • Théâtre couvert
Accessibilité
  • Pour tous
  • Dates Durée 1h12
  • mercredi 27 mars 2024 20:30
  • jeudi 28 mars 2024 20:30
Tarifs
  • Plein tarif 30 €
  • Tarif adulte avec la carte Châteauvallon-Liberté 20 €
  • Tarif - 30 ans 15 €
  • Tarif - 18 ans 10 €
  • Tarif solidaire 5 €

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Informations pratiques

Véritable poésie visuelle, cette pièce pour six danseurs nous raconte ces moments inouïs que nous avons tous connus. Croiser un être cher par hasard, voir sa vie bouleversée par un évènement fortuit, tomber sur un objet après en avoir tant parlé, ces drôles de coïncidences, empreintes d’émotions, sont interprétées ici avec énergie. À travers différents tableaux, les corps virevoltent, tombent puis se relèvent, sublimés par une lumière douce. Ils dansent à l’unisson et nous plongent dans ces moments inconscients, singuliers et pourtant souvent décisifs.

D’après Synchronicity de Carolyn Carlson
Chorégraphie et conception des films Carolyn Carlson avec la complicité des interprètes
Avec Juha Marsalo, Céline Maufroid, Riccardo Meneghini, Sara Simeoni, Yutaka Nakata et Sara Orselli
Assistanat chorégraphique Henri Mayet
Création lumière Rémi Nicolas, assisté de Guillaume Bonneau
Conseil musical et créations sonores Nicolas de Zorzi
Musiques John Adams, Ry Cooder, Bon Iver, Tom Waits, Laurie Anderson, Alela Diane, Jean Sibelius, Clint Mansell, Bob Dylan, Gavin Bryars, Bruce Springsteen et Henry Purcell
Costumes Elise Dulac et Emmanuelle Geoffroy, en collaboration avec Colette Perray, Léa Drouault et Cécile Pineau
Peinture scénographie Cédric Carré
Collaboration scénographie Jank
Montage vidéo Baptiste Evrard
Collaboration films 2012 Olivier Madar, Vecteur M, Juliette Louste, Zahra Poonawala, Le Fresnoy et Studio National des Arts Contemporains
Figuratation films Amélie Vallée, Maya Milet, Emilie Burc, Gaëtan Lhirondelle, Marine Bouillon, Cédric Carré, Van-Kim Tran, Dimitri La Sade-Dotti, Juha Marsalo, Antonia Vitti, Sara Orselli, Céline Maufroid, Yutaka Nakata, Isida Micani, Jacky Berger et Chinatsu Kosakatani
Remerciements Fanny Alton et Fifi

Production Carolyn Carlson Company
Coproduction Le Théâtre de Rungis avec la collaboration de la Ville de Mons-en-Barœul et du CDCN Atelier de Paris
Avec le soutien financier de Tilder

Photos © Frédéric Iovino
Texte © Vanessa Asse

Carolyn Carlson revisite sa création Synchronicity, inspirée par Carl Jung en 2012, de manière lumineuse et puissante. Elle est l’expression de sa perception sensible des événements qui bouleversent le cours d’une vie, explorant le sens de ces étranges coïncidences qui résonnent en soi avec une acuité particulière….

Une horloge qui s’arrête lors de la mort d’un père aimé. Une rencontre qui change une destinée. Retrouver une personne chère par un hasard qui semble inouï. Ces situations surviennent lors d’émotions intenses, de circonstances singulières, de tournants décisifs. Elles se produisent aussi entre deux êtres mus par une relation très étroite : sœurs, amants, mère et enfant.
Celui qui les éprouve laisse les intentions de l’inconscient affleurer à la surface de sa conscience. C’est la nécessité qui guide alors son existence.

Sur des séquences filmées, conçues par la chorégraphe, dont le temps prend celui de la perception subjective, les interprètes plongent dans ces eaux profondes du danger, de la rébellion, de l’amour, des rapports humains…

Les corps des 6 danseurs traversent avec une énergie intense ces correspondances symboliques qui métamorphosent à jamais le regard.

Un voyage dans l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui où les mémoires singulières et universelles se croisent.

Poétique et dynamique, ce spectacle ne manque pas de surprendre, d’attendrir, de déconcerter, d’empoigner et de heurter la sensibilité de chacun, si peu différente de celle de l’autre, finalement. Carolyn Carlson, dont la renommée mondiale n’est plus à démontrer, signe là une œuvre à la délicatesse et à la profondeur rares, explorant les parcelles les plus sombres et à la fois les plus éclairées de l’âme humaine. La Dépêche du Midi

Plongeant dans cette texture émotionnelle, Crossroads to Synchronicity […] palpite d’un rythme aux évocations chorégraphiques sensibles. Véritable langage mimé, l’écriture chorégraphique de Carolyn Carlson dessine ainsi des paysages où affleure l’inconscient. Paris Art

Née en Californie, Carolyn Carlson se définit avant tout comme une nomade. De la baie de San Francisco à l’Université d’Utah, de la compagnie d’Alwin Nikolais à New York à celle d’Anne Béranger en France, de l’Opéra de Paris au Teatrodanza La Fenice à Venise, du Théâtre de la Ville à Helsinki, du Ballet de l’Opéra de Bordeaux à la Cartoucherie de Paris, de la Biennale de Venise à Roubaix, Carolyn Carlson est une infatigable voyageuse, toujours en quête de développer et faire partager son univers poétique.

Héritière des conceptions du mouvement, de la composition et de la pédagogie d’Alwin Nikolais, elle est arrivée en France en 1971. Elle a signé l’année suivante, avec Rituel pour un rêve mort, un manifeste poétique qui définit une approche de son travail qu’elle n’a pas démenti depuis : une danse assurément tournée vers la philosophie et la spiritualité. Au terme « chorégraphie », Carolyn Carlson préfère celui de « poésie visuelle » pour désigner son travail. Donner naissance à des œuvres témoins de sa pensée poétique, et à une forme d’art complet au sein de laquelle le mouvement occupe une place privilégiée.

Depuis quatre décennies, son influence et son succès sont considérables dans de nombreux pays européens. Elle a joué un rôle clef dans l’éclosion des danses contemporaines françaises et italiennes avec le GRTOP à l’Opéra de Paris et le Teatrodanza à La Fenice. Elle a créé plus d’une centaine de pièces, dont un grand nombre constituent des pages majeures de l’histoire de la danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à Inanna. En 2006, son œuvre a été couronnée par le premier Lion d’Or jamais attribué à un chorégraphe par la Biennale de Venise. Elle est aussi commandeur des Arts et Lettres et de la Légion d’honneur.

Fondatrice de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson à La Cartoucherie en 1999, elle a été, avec la Carolyn Carlson Company, artiste associée au Théâtre National de Chaillot de 2014 à 2016. En 2017, en parallèle du cœur d’activité de la compagnie axé sur la diffusion, de nouvelles formes de créations voient le jour : une exposition pour les musées, un long-métrage dansé pour le cinéma… En 2019, elle obtient la nationalité française et est élue l’année suivante membre de l’Académie des Beaux-Arts section chorégraphie.