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Théâtre

La vie est une fête

Les Chiens de Navarre

Les Chiens de Navarre n’ont peur de rien et voici quinze ans qu’ils n’en démordent pas. Leur humour tour à tour grinçant, tendre, méchant, dramatique décape tout sur son passage. Ici, ils font sa fête au monde politique qui finit à l’hôpital psychiatrique. Désopilant !

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Lieu
  • Le Liberté
  • Salle Albert Camus
Accessibilité
  • Pour tous
    • dès 14 ans
  • Dates Durée 1h45
  • mercredi 31 janvier 2024 19:30
  • jeudi 1 février 2024 20:30
  • vendredi 2 février 2024 20:30
  • samedi 3 février 2024 20:30
Tarifs
  • Plein tarif 30 €
  • Tarif adulte avec la carte Châteauvallon-Liberté 20 €
  • Tarif - 30 ans 15 €
  • Tarif - 18 ans 10 €
  • Tarif solidaire 5 €

Avec la Carte Châteauvallon-Liberté, votre 6ème place de spectacle est offerte !

Informations pratiques

Tissé d’improvisations en écho à l’actualité et au territoire sur lequel ils jouent, on aime passionnément leur théâtre ou pas du tout. Le Liberté accueille la joyeuse bande pour une série, dans cette région où on l’a peu vue, avec l’un de ses spectacles les plus débridés et inventifs. L’entrée en salle annonce la couleur. Dans une scénographie étonnante cerclant un perchoir, les protagonistes s’apostrophent de gauche à droite, tandis que les spectateurs, à peine installés, sont pris à partie: nous sommes les députés, invectivés en pleine Assemblée Nationale. À l’aune des failles qui zèbrent de plus en plus profondément nos sociétés, le collectif hisse la voile d’une farce tragique, dans le vent de son exceptionnelle fantaisie, dressée tel un acte ultime de résistance à la folie publique.

Spectacle nommé dans la catégorie du théâtre public aux Molières 2023

Mise en scène Jean-Christophe Meurisse
Collaboration artistique Amélie Philippe
Avec Delphine Baril, Lula Hugot, Charlotte Laemmel, Anthony Paliotti, Gaëtan Peau, Ivandros Serodios, Fred Tousch et Bernie
Scénographie, décors et construction François Gauthier-Lafaye
Régie générale et plateau Nicolas Guellier
Création et régie lumière Stéphane Lebaleur
Création et régie son Pierre Routin
Création et régie costumes Sophie Rossignol
Machiniste Anouck Dubuisson
Chorégraphie Jérémy Braitbart
Directeur de production Antoine Blesson
Administrateur de production Jason Abajo
Chargée de production Marianne Mouzet
Chargée de figuration Alexandra Pradier-Bayle

Production Les Chiens de Navarre
Coproduction Les Nuits de Fourvière – Festival international de la Métropole de Lyon / La Villette – Paris / MC2 : Maison de la Culture de Grenoble / Le Volcan scène nationale du Havre / TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers / Teatros del Canal –Madrid / Le Quartz scène nationale de Brest / MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis / La Rose des Vents scène nationale de Villeneuve-d’Ascq / Scène nationale Carré-Colonnes – Bordeaux Métropole / Les Salins scène nationale de Martigues / Le Manège scène nationale de Maubeuge / Château Rouge scène conventionnée d’Annemasse / La Comète scène nationale de Châlons-en-Champagne / L’Onde Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay
Avec le soutien du Théâtre des Bouffes du Nord, de la Ferme du Buisson scène nationale de Marne-la-Vallée et de la Maison des Arts de Créteil
Avec l’aide à la création de la Région Île-de-France
La compagnie Les Chiens de Navarre est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et par la Région Île-de-France au titre de la Permanence Artistique et Culturelle

Photos © Philippe Lebruman
Texte © Mélanie Drouère

Certes, nous souffrons à cause de papa et maman (tout le monde ne peut pas être orphelin), mais nous souffrons aussi à cause de l’état du monde.

Nous sommes inévitablement poreux aux violences, aux crises, aux incohérences politiques et sociales, aux transformations brutales de notre civilisation. Les micro folies de notre siècle peuvent engendrer les macro folies d’une personne et le besoin de consolation peut vite devenir alors impossible à rassasier, comme dirait notre bon vieux Dagerman.

Pouvons-nous tous devenir fous ? Qu’est-ce qui nous empêche de passer à l’acte ? Il n’y a rien de plus humain que la folie.

Le service des urgences psychiatriques est l’un des rares endroits à recevoir quiconque à toute heure sans exception d’âge, de sexe, de pays. Un lieu de vie extrêmement palpable pour une sortie de route. Un sas d’humanité.

« Tant que l’homme sera mortel, il ne sera jamais décontracté » Woody Allen

Le sol sera constitué de matière naturelle qu’il reste à définir et au lointain apparaîtra un mur de baies vitrées pour créer les conditions d’un hors-champ derrière les fenêtres.

Jean-Christophe Meurisse

Comme toujours les Chiens mordent au mollet et ne lâchent pas. […] On rit beaucoup, mais on rit jaune, ou noir. D’un rire qui défoule et diablement cathartique. Théâtral magazine

La troupe des Chiens de Navarre trempe sa plume acide dans l’univers psychiatrique. Un grand moment d’humour. Le Figaro

Blagues vachardes, réparties chiennes, chocs visuels… l’univers dérisoire et la vision chaotique de Jean-Christophe Meurisse touchent juste mais sont aussi et surtout empreints de poésie et de tendresse pour notre humanité ballottée par des vents contraires et impétueux […]. Pas de doute, c’est réussi et surtout nécessaire ! Mediachœur

Hilarant et répugnant, cabotin et d’une affolante justesse, cruel et cru, irrésistiblement perturbant, un rendez-vous à ne pas manquer. La Libre Belgique

Jean-Christophe Meurisse — Metteur en scène

Après une formation de comédien à l’ERAC, Jean-Christophe Meurisse se détourne peu à peu du jeu et crée les Chiens de Navarre en 2005 pour en diriger depuis le début les créations collectives. Une raclette est créée au Théâtre des Halles à Paris en 2008, puis recréée en juin 2009 au Théâtre de Gennevilliers et reprise, entre autres, à La Rose des vents, au Centre Pompidou Paris, au Théâtre des Bouffes du Nord, au Festival d’Aurillac, au Théâtre Liberté à Toulon…
L’autruche peut mourir d’une crise cardiaque en entendant le bruit d’une tondeuse à gazon qui se met en marche est créée en novembre 2009 dans le cadre du festival Beaubourg-La-Reine au Centre Pompidou puis est reprise à la Ménagerie de Verre, au Théâtre de Gennevilliers, au festival actOral.10 et au Nouveau Théâtre de Besançon. En septembre 2010, le Centre Pompidou lui propose une carte blanche. Il crée avec le collectif une série de performances de plus de trente heures en quatre jours, intitulée Pousse ton coude dans l’axe. Certaines de ces performances sont par la suite reprises à actOral.11 ou encore au Festival Les Urbaines à Lausanne.

En janvier 2012, il crée Nous avons les machines à la Maison des Arts de Créteil, au Centre Pompidou Paris, au Théâtre de Vanves et au Théâtre de Gennevilliers. En novembre 2012 Jean-Christophe Meurisse et les Chiens de Navarre créent Les Danseurs ont apprécié la qualité du parquet, première œuvre chorégraphique de la compagnie, à la Ménagerie de Verre dans le cadre du Festival Les Inaccoutumés. En février 2013, il crée Quand je pense qu’on va vieillir ensemble aux Subsistances à Lyon, puis à la Maison des Arts de Créteil, au Théâtre des Bouffes du Nord, au Festival d’Aurillac… En février 2015, Jean-Christophe Meurisse crée Les armoires normandes à la Maison des Arts de Créteil, en tournée dans toute la France et à l’étranger. En juin 2017, il crée Jusque dans vos bras aux Nuits de Fourvière à Lyon, puis en tournée dans toute la France, notamment au Théâtre des Bouffes du Nord, au CDN de Lorient, au Théâtre Dijon-Bourgogne…

En juin 2019, il crée Tout le monde ne peut pas être orphelin aux Nuits de Fourvière. Enfin en octobre 2020, il crée une performance intitulée La Peste c’est Camus et la grippe est-ce Pagnol ? pour 10 représentations exceptionnelles au Théâtre des Bouffes du Nord. Outre le théâtre, Jean-Christophe Meurisse réalise en 2013 son premier moyen métrage, Il est des nôtres. Le film reçoit le Prix du public et le Prix de la meilleure interprétation pour l’ensemble des comédiens au Festival Silhouette à Paris (septembre 2013), le Prix du Syndicat National de la Critique de cinéma et de films de télévision dans la catégorie « meilleur court métrage » (février 2014), le Prix du Jury Jeunes de la Corrèze et le Grand Prix Ciné+ au Festival de Brive (avril 2014). En 2015, il réalise son premier long-métrage intitulé Apnée, sélectionné à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2016. A l’automne 2020, il tourne son second long-métrage Oranges sanguines, présenté en juillet 2021 en sélection officielle au Festival de Cannes.

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