Jean Boucault, Johnny Rasse accompagnés d’un musicien invitent les spectateurs dans une déambulation au cours de laquelle le public aura le sentiment d’entrer en communion avec la nature, de s’immiscer en elle, dans ses plus profonds secrets… Sans bruit, les marcheurs commencent leur migration, les sens en éveil, en quête de sons. Oh surprise ! La nature est accueillante ou cruelle ; une poésie de l’instant, un voyage unique aux sonorités lointaines ou familières.

Nous sommes au début du XX^ème siècle, les arts s’unissent pour traduire les forces vives de la nature et des sentiments humains sur un mode expressionniste et suggestif.
L’histoire se passe à Port Cros, histoire d’amour universelle et pourtant unique : la mer, l’île, les paysages sauvages révèleront, cristalliseront la puissance des sentiments unissant l’officier de marine Jean d’Agrève et Hélène.
À la même époque, Jean Cras compositeur et marin, dévoile avec subtilité dans ses œuvres pour piano, les parfums, les couleurs, les sonorités de la mer et des paysages, sensations récoltées lors de ses missions à bord des navires de la Marine Nationale.
Le texte d’Eugène Melchior de Vogüé et la musique de Jean Cras, en parfaite harmonie, s’accordent de façon étonnante. Tous deux célèbrent l’homme se fondant spontanément dans la nature, en interdépendance avec elle, s’accomplissant en elle, se nourrissant de la beauté du monde sauvage et libre.
Ces deux « Jean » étaient faits pour s’entendre !

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