Dans le Mariage forcé, Louis Arene, du Munstrum Théâtre, met en scène la troupe de la Comédie-Française. Il crée une rencontre inattendue entre ses célèbres masques, l’univers décalé de son théâtre et la facétie de Molière. Une pièce à l’étrangeté truculente !
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Le bar est ouvert les jours de représentation, 1h avant le début du spectacle et après la représentation. Il propose une restauration légère, avec des produits locaux et de saison.
Sganarelle veut se marier avec Dorimène. Bien que les noces soient annoncées, une conversation éveille en lui des soupçons. Il consulte son ami Géronimo, deux philosophes et des bohémiennes. Certes, il n’envisageait pas la liberté réciproque dans cette union, mais sera-t-il celui qui sera trompé ?
Au milieu d’un décor étroit, les scènes se succèdent dans une mécanique folle. Derrière leurs étonnants masques, les comédien·nes tournent en ridicule les « spécialistes ». Toutes et tous jouent avec les anachronismes, faisant résonner cette pièce avec notre actualité.
De Molière
Mise en scène Louis Arene
Dramaturgie Laurent Muhleisen
Avec Sylvia Bergé, Julie Sicard, Benjamin Lavernhe, Gaël Kamilindi et François de Brauer
Scénographie Éric Ruf et Louis Arene
Costumes Colombe Lauriot Prévost
Lumières François Menou
Son Jean Thévenin
Masque Louis Arene
Collaboration artistique Lionel Lingelser
Assistanat à la mise en scène Emilie Lacoste
Assistanat à la scénographie Auriane Robert
Assistanat aux costumes Caroline Trossevin
Production Comédie-Française
Spectacle créé au Studio-Théâtre (Paris) en mai 2022
Le décor et les costumes ont été réalisés dans les ateliers de la Comédie-Française
Photo © Brigitte Enguérand, coll. Comédie-Française
Texte © Vanessa Asse
Formidable spectacle, interprétation du rôle-titre par l’exceptionnelle Julie Sicard, entourée d’un groupe hyper talentueux. Toutes et tous masqués. Jouez à les reconnaître ! Armelle Héliot
Dans ce spectacle mené tambour-battant, explosif et provocant en diable, tous adoptent les codes d’un jeu hyper physique et distancié, et servent admirablement un Molière plus transgressif et monstrueux que jamais. Christophe Candoni, Sceneweb
Au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, Louis Arene monte Le Mariage
forcé de Molière. Originale et joliment incarnée, cette mise en scène s’impose
comme l’une des réussites de cette saison anniversaire. L’Oeil d’Olivier
Louis Arene est comédien, metteur en scène et plasticien. Il fait ses études au lycée Claude Monet, où il rencontre Emmanuel Demarcy-Mota avec lequel il jouera par la suite dans plusieurs spectacles (Le Diable en Partage et Marcia Hesse de Fabrice Melquiot, Peine d’Amour Perdue de Shakespeare) . Il se forme ensuite à l’École du jeu (École de théâtre de Paris) puis entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Il a pour professeurs Alain Françon, Dominique Valadié, Michel Fau, Mario Gonzalez, Christiane Cohendy, Caroline Marcadé… Il se passionne très vite pour le travail du corps et un théâtre physiquement engagé. La danse et l’improvisation seront très tôt présents dans ses travaux.
En sortant du Conservatoire, il écrit, met en scène et interprète son premier spectacle, le solo La Dernière Berceuse, qui obtient le Prix des Arts de l’Académie Nationale d’Art Dramatique Silvio d’Amico de Rome et le Prix du Jury 2011 du festival Passe-Portes de l’île de Ré.
Pensionnaire de la Comédie-Française entre 2012 et 2016, il y met en scène et joue La Fleur à la bouche de Pirandello. Il y joue pour de nombreux metteurs-en-scène : Muriel Mayette, Christian Hecq et Valérie Lesort, Clément Hervieu-Léger, Giorgio Barberio Corsetti, Jean-Yves Ruf…
En 2015, il créé les masques de Lucrèce Borgia de Victor Hugo dans la mise-en-scène de Denis Podalydès. En dehors de la Comédie-Française, il joue pour Philippe Calvario, Laurent Hatat, Cosme Castro et Jeanne Frankel, Annabelle Simon, Dominique Catton, Mélodie Berenfeld…
En 2012, il fonde le Munstrum Théâtre avec Lionel Lingelser, compagnie au sein de laquelle il est metteur en scène, acteur, scénographe et créateur de masques. Louis Arene monte notamment Le Chien, La Nuit et le Couteau (2016) de M. von Mayenburg et 40° Sous Zéro (2019), diptyque autour des Quatre Jumelles et de L’homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi et Zypher Z (2021), création mobilisant toute l’équipe du Munstrum, écrite en collaboration avec Kevin Keiss.
Avec Lionel Lingelser il co-signe la mise en scène de L’Ascension de Jipé (2014) et Clownstrum (2018) et intervient comme collaborateur artistique sur le solo Les Possédés d’Illfurth (2021).
En 2022, à la Comédie-Française, il monte Le Mariage Forcé de Molière. En 2025, avec le Munstrum, il créera le spectacle Makbeth, d’après l’œuvre de Shakespeare.
Au cours de la saison 2019 – 2020, il est intervenant metteur en scène à l’Université Bordeaux-Montaigne, auprès des étudiants en deuxième année. En 2023 il intervient comme metteur en scène et pédagogue à L’Académie de l’Union à Limoges, à l’ENSATT à Lyon et à l’ESCA à Asnières.
Illustrateur, il a publié un livre pour enfants, Histoires et Célèbres Inconnues (2007), avec Fabrice Melquiot. Il prête régulièrement sa voix pour des livres audios des Editions Gallimard et Thélème.
Né à Paris au début de l’année 1622, baptisé le 15 janvier, Jean-Baptiste Poquelin est le fils d’un riche marchand, tapissier du roi. Il perd sa mère à l’âge de dix ans. Après une scolarité au collège de Clermont (futur lycée Louis-le-Grand), il commence des études de droit à Orléans, qu’il abandonne en 1642 pour se consacrer au théâtre.
Avec Madeleine Béjart et huit autres camarades, il crée L’Illustre-Théâtre ; c’est alors qu’il prend le nom de Molière. Mais la compagnie fait faillite, ce qui lui vaut d’être emprisonné en 1645 pendant quelques jours avant d’être libéré grâce au rachat de ses dettes par son père. Avec la troupe de Charles Dufresne et quelques comédiens de L’Illustre-Théâtre, il quitte Paris et mène, pendant douze ans, une vie itinérante en province, sous la protection de nobles influents. Il écrit sa première pièce en 1655, L’Étourdi ou les Contretemps.
De retour à Paris en 1658, Molière se produit au Louvre devant la Cour. Il lui est alors accordé de s’installer au Petit-Bourbon. L’année suivante, il connaît un immense succès avec Les Précieuses ridicules, puis en 1661 sa troupe s’établit dans la salle nouvellement aménagée du Palais-Royal. En 1662 – année de son mariage avec Armande Béjart – il crée avec succès L’École des femmes, pièce accusée d’irréligiosité qui ouvre de longues polémiques. Suivra, à la demande de l’archevêque de Paris, l’interdiction du Tartuffe. Mais ces scandales, s’ils touchent Molière, n’enrayent pas son succès ; sa troupe est soutenue moralement et financièrement par le roi Louis XIV, et il est nommé en 1665 responsable des divertissements de la Cour. Il collabore alors avec le musicien et compositeur Jean-Baptiste Lully à l’écriture de comédies-ballets, dont Le Bourgeois gentilhomme en 1670 puis, après leur scission, engage une collaboration avec Marc-Antoine Charpentier, notamment pour Le Malade imaginaire en 1673
À l’issue de la quatrième représentation de cette pièce, dont il interprète le rôle-titre, Molière meurt des suites d’une infection pulmonaire. Il laisse un peu plus d’une trentaine de pièces à la postérité.