Table ronde

Nomades des mers

Enjeux humains et environnementaux

Ces observateurs de la biodiversité marine témoignent de l’urgence à protéger les écosystèmes.
Une navette offerte du réseau Mistral au départ de la place de la Liberté est prévue à 14h10.

Lieu
  • Châteauvallon
  • Théâtre couvert
  • Dates Durée 1h30
  • samedi 9 avril 2022 15:00
Gratuit sur réservation
Informations pratiques

Au cours de leurs expéditions, ces aventuriers se questionnent sur la préservation de leur terrain de prédilection, la mer. Leur expérience mène à leur expertise. Comment témoigner de cette expertise et devenir des ambassadeurs de la préservation de la biodiversité marine ? Comment susciter une prise de conscience et créer une modification de nos comportements ?

 

La table ronde sera suivie d’un concert immersif.

En partenariat avec Veolia, sera proposé un bar à eau afin de vous désaltérer avec l’eau du robinet, produite localement, exempte de déchets et meilleure alternative aux bouteilles en plastique. Des ateliers de sensibilisation et des jeux à destination des petits et des grands pour apprendre les écogestes seront également organisés avec Veolia et la Jeune Chambre Économique de Toulon et sa région.

Avec la volonté farouche de préserver notre environnement et une touche d’esprit chauvin (la rade de Toulon est la plus belle rade du monde), les membres de la Jeune Chambre Economique de Toulon et sa région ont créé un jeu pour sensibiliser sur la pollution en mer, notre mer. Sous un prisme ludique et compétitif, venez relever le défi de rendre encore plus propre et plus belle notre rade en mobilisant vos connaissances, en faisant preuve d’imagination, et de bonne humeur !

Le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi est né le 12 avril 1965 à Marseille. Il débute sa carrière en tant qu’officier de défense aérienne et de guerre électronique à bord des frégates Montcalm, Suffren et Cassard et participe à plusieurs opérations extérieures, notamment au Liban et en mer Adriatique. Il commande le bâtiment de soutien à la plongée Isard, est commandant adjoint opérations de la frégate La Motte-Picquet puis officier entraîneur de la Force d’action navale où il est plus particulièrement en charge de la montée en puissance du porte-avions Charles de Gaulle avant son admission au service. Diplômé de l’École de Guerre en 2002, le capitaine de frégate est directeur de l’école d’application des officiers de marine à bord du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc puis, commandant de la frégate Nivôse, basée à La Réunion. Il rejoint ensuite la division « plans / programmes » de l’état-major de la Marine comme officier de cohérence capacitaire « engagement-combat ». Promu capitaine de vaisseau en 2007, il commande la frégate antiaérienne Jean Bart et participe à des opérations en Méditerranée orientale et en océan Indien, puis est auditeur au Centre des Hautes Études Militaires et à l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale. De 2011 à 2014, il est sous-directeur des affaires internationales et stratégiques au Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale. De 2014 à 2016, il est l’adjoint de l’amiral commandant la Zone Méditerranée (Toulon), puis est nommé en septembre 2016, chef de l’état-major des opérations de la Marine nationale (Paris). Le contre-amiral est commandant adjoint de l’opération de l’Union européenne EUNAVFOR MED Sophia (Rome). En 2018, il devient autorité de coordination « relations internationales » de l’état-major de la Marine. En 2020, il occupe les fonctions de sous-chef d’état-major « opérations aéronavales », autorité de coordination pour la fonction garde-côtes, autorité de coordination défense-sécurité et autorité de coordination renseignement. Il est promu au grade de vice-amiral le 1er janvier 2021. Le 31 août 2021, il est élevé au rang et appellation de vice-amiral d’escadre et nommé Préfet Maritime de la Méditerranée, commandant la zone et l’arrondissement maritime Méditerranée. Le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi est officier de la Légion d’honneur et commandeur de l’Ordre national du Mérite.

Par décret du Président de la République, le commissaire général Vincent Campredon a été nommé directeur du Musée National de la Marine à compter du 1er septembre 2015. Passionné de mer, d’histoire maritime et de voile, Vincent Campredon a intégré en 1983 l’École du commissariat de la Marine à Toulon après des études de droit public à Paris. Ses embarquements notamment sur « la Jeanne d’Arc » (comme chef de cabinet en 1988 et commissaire du porte-hélicoptères en 1996), ses études à l’École de Guerre et ses qualités personnelles l’ont conduit à occuper avec succès des postes variés. En 1999, il a exercé ses responsabilités à la DICOD puis a été porte-parole de l’OTAN au Kosovo. Nommé ensuite directeur de la communication et des relations publiques de la Marine Nationale (SIRPA Marine), puis conseiller « mer, défense et sécurité » du Ministre des Outre-mer (2009), puis chef du groupement de soutien de la base de défense de Brest-Lorient (2015), ses fonctions lui ont permis d’appréhender la complexité et l’importance des enjeux maritimes de notre pays. Elles lui ont aussi donné l’occasion de travailler à plusieurs reprises avec le Musée de la Marine (notamment sur exposition Lapérouse en 2008 et Escales en Outre-mer en 2012). Le Commissaire général Vincent Campredon est Chevalier de la Légion d’honneur et Officier de l’Ordre national du Mérite..

Jean-Louis Étienne a un parcours assez singulier, puisqu’il a débuté par une formation de tourneur-fraiseur avant de faire médecine. Après un internat en chirurgie, une spécialité de nutrition et de biologie du sport, il met ses compétences de médecin au service d’un rêve : explorer, arpenter le monde. Il fait ses premières traversées de l’Atlantique sur le Bel Espoir du Père Jaouen pour la réhabilitation des toxicomanes, puis avec Alain Colas pour un record de l’Atlantique. En 1977-78, il est médecin sur Pen Duick 6 d’Eric Tabarly pour la Course autour du monde. Après de nombreuses expéditions en Himalaya, en Patagonie et au Groenland, Jean-Louis Étienne réalise sa première grande aventure personnelle. Le 14 mai 1986, il est le premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, tirant lui-même son traîneau pendant 63 jours. Fort de cette expérience, il se lancera dans l’organisation de ses expéditions. Entre juillet 1989 et mars 1990, il est co-leader avec l’Américain Will Steger de l’expédition internationale Transantarctica et réussit en traîneaux à chiens la plus longue traversée de l’Antarctique jamais réalisée : 7 mois et 6300 km. Infatigable défenseur de la planète, Jean-Louis Étienne a mené entre 1990 et 1996 plusieurs expéditions à vocation pédagogique pour faire connaître les régions polaires et comprendre le rôle qu’elles jouent sur la vie et le climat de la Terre. Il fait construire le voilier polaire Antarctica, aujourd’hui Tara, et part en 1991-1992 pour la Patagonie, la Géorgie du Sud et la péninsule Antarctique. En 1993-1994, c’est l’expédition au volcan Érébus, en 1995-1996, l’hivernage au Spitzberg. Au printemps 2002, il réalise la Mission Banquise, une dérive de trois mois sur la banquise du pôle Nord, à bord du Polar Observer pour un programme de mesures et d’informations sur le réchauffement climatique. De décembre 2004 à avril 2005, il dirige une expédition sur l’île Clipperton avec des chercheurs du Muséum, de l’IRD et du CNRS, pour réaliser un inventaire de la biodiversité et un état de l’environnement de cet atoll français du Pacifique. De 2007 à 2008 il est directeur général de l’Institut Océanographique – Fondation Albert 1er, Prince de Monaco. En avril 2010, il réussit la première traversée de l’océan Arctique en ballon rozière. Sa prochaine expédition sera une mission de 2 ans autour de l’Antarctique à bord du POLAR POD, une Station Océanographique Internationale, pour l’étude du Courant Circumpolaire Antarctique, un acteur majeur du climat de la Terre et une immense réserve de biodiversité marine encore méconnue.

Christian Tamburini est un océanographe microbien des grands fonds qui étudie l’activité et la diversité des procaryotes méso et bathypélagiques, en tenant compte des conditions de haute pression in situ (il dirige le MIO HP-Lab). Il s’intéresse à la compréhension des processus influençant la pompe à carbone biologique, en particulier le rôle des procaryotes dans la dégradation de la matière organique dans la colonne d’eau. Il a utilisé des expériences in situ et en laboratoire sous haute pression hydrostatique pour comprendre l’effet de la pression sur les microbes. Un autre de ses axes de recherche est l’exploration de l’importance de la bioluminescence dans les eaux profondes.

En 1942, alors qu’il grandit à Bordeaux, les parents de Boris Cyrulnik, juifs russo-polonais, sont arrêtés et déportés. Abandonné à l’Assistance publique, l’enfant est protégé par son institutrice. Échappant de peu à la déportation, suite à une rafle en janvier 1944, l’orphelin trouve refuge dans l’humour et la biologie. Passionné par la nature, la politique et l’homme d’une façon générale, Boris Cyrulnik devient pourtant maître-nageur. À quatorze ans, il découvre l’éthologie, en lisant un livre de l’entomologiste Jean-Henri Fabre. Dans les années soixante, ses études de médecine s’achevant, il se dirige vers l’éthologie, discipline alors très controversée. Redoutant la spécialisation, il se diversifie au maximum : éthologie, psychologie, neurologie, psychanalyse… Désireux de décoder la machine humaine, Boris Cyrulnik parcourt le monde à la recherche d’informations. Voyages, colloques, conférences, lectures, cours, l’homme est infatigable. Sa réputation en tant qu’éthologue est grandissante ; sa contribution à légitimer cette science est capitale. À partir des années 1980, Cyrulnik voue son existence à la vulgarisation de son savoir grâce à ses livres : Mémoire de singe et paroles d’homme, Les vilains petits canards… Il est notamment connu pour avoir développé le concept de « résilience ». Il est par ailleurs membre du comité de parrainage de la Coordination pour l’éducation à la non-violence et à la paix. Neuropsychiatre, professeur (directeur d’enseignement à l’Université de Toulon) et écrivain, Boris Cyrulnik mélange les genres, dans le but ultime de décoder l’être humain.

Passion bleue est organisé en partenariat avec la métropole Toulon Provence Méditerranée, la ville de Toulon, la ville d’Ollioules, le ministère de la Culture, la Région Sud, le Département du Var, le pass Culture, Arte, Télérama, Les Inrockuptibles, Veolia, la Jeune Chambre Economique de Toulon et sa région, le Réseau Mistral, Loxam, Zolpan Méditerranée, La Rue Des Arts, la Marine nationale, le Musée national de la Marine, la Préfecture maritime de la Méditerranée, De l’air magazine, Explore, Chercheurs en herbe et l’Externat Saint Joseph – La Cordeille.

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