Cette pièce de théâtre citoyen, créée par la compagnie de l’Écho, cherche à dénoncer les idées reçues et les tabous et aspire à porter un autre regard vers celles et ceux qui souffrent d’homophobie. S’exprimer sur son orientation sexuelle ne devrait pas être une source de violence qui conduit bien trop souvent au harcèlement. Ici, les acteurs questionnent la normalité́ mais aussi la naissance de la haine de l’autre, la violence, la peur ; toutes les formes que peut prendre l’homophobie.

Créée en 1997, la Compagnie de l’Écho se voit accorder, en 2003 la résidence au Théâtre Denis à Hyères, où elle mène de front trois missions, la création de spectacles, la programmation théâtrale du lieu et la formation.

Ce groupe s’est constitué autour d’un projet artistique. Au fil des années, ces regards se sont aiguisés et se sont conjugués dans une même synergie. Ils se sont interrogés sur une écriture théâtrale qui puisse rendre compte du réel, de leur vision sur le monde et de la place de l’homme dans ce monde. Ils tentent, avec ferveur et un désir sans cesse renouvelé, de trouver cette rencontre entre la forme et le fond, en questionnant la place du texte, du corps, de la sonorité.

De l’écriture au langage, du corps à l’image, du rythme à la résonance, ils cherchent à faire entendre une langue qui soit nécessairement singulière. Petit à petit une écriture, faisant voler en éclats les frontières, s‘est constituée, mélangeant les disciplines, confrontant les sémantiques multiples. Une approche, qui en partie, contribue à l’exploration de l’écriture contemporaine.