Pelleas et Melisande
Théâtre musical

Pelléas et Mélisande

Claude Debussy — Moshe Leiser et Patrice Caurier

Pelléas et Mélisande est l’un des opéras les plus singuliers de l’histoire du genre. Drame lyrique en 5 actes et 12 tableaux créé à l’Opéra Comique en 1902, il innove radicalement et sonde les forêts obscures de l’inconscient, les méandres intérieurs de l’âme humaine, la puissance du désir.

Pelleas et Melisande
Lieu
  • Le Liberté
  • Salle Albert Camus
  • Dates Durée 2h30 avec entracte
  • samedi 15 janvier 2022 20:30
Tarif A
  • Plein tarif 29 €
  • Tarif préférentiel 21 €
  • Tarif avec la Carte Encore 21 €
  • Tarif formule 3 spectacles et + 20 €
  • Tarif formule 10 spectacles et + 18 €
  • Tarif demandeur d'emploi 16 €
  • Tarif jeune (- de 30 ans et étudiants) 11 €
  • Tarif solidaire 5 €
Informations pratiques

Mélisande semble sortir d’un conte, éplorée près d’une fontaine, au cœur de la forêt, lorsque le prince Golaud la rencontre. Il la ramène au château et l’épouse. Entre Mélisande et le frère de Golaud, Pelléas, naît une attirance irrépressible. Au Royaume d’Allemonde, un monde clos et trouble, la mort rôde…
Claude Debussy transcende la pièce poétique de Maurice Maeterlinck : « La musique est faite pour l’inexprimable, je voudrais qu’elle eût l’air de sortir de l’ombre et que par instants, elle y entrât. » Tonalité sombre trouée de lumières irréelles, la tension est palpable, la simplicité de la langue de Maeterlinck est transfigurée par les mouvements suspendus et audacieux de la musique de Debussy. Les metteurs en scène, Moshe Leiser et Patrice Caurier ont encadré pendant trois ans des ateliers de formation à la Fondation Royaumont. C’est avec une nouvelle génération de chanteurs issus de cette prestigieuse école qu’est donnée cette version piano-chant réalisée par Debussy lui-même.

Première au Liberté

Acte I

Scène 1

Le prince Golaud, petit-fils du roi d’Allemonde, fait la rencontre d’une énigmatique jeune femme en pleurs, Mélisande, qui semble avoir fui quelque chose mais refuse, malgré les questions de Golaud, de se dévoiler et d’en dire plus sur son passé.
Golaud, attiré par ce qu’il ressent chez Mélisande comme une solitude semblable à la sienne, lui propose de partir ensemble; Mélisande finit par accepter.

Scène 2

Six mois plus tard, à Allemonde.
Geneviève, mère de Golaud, lit au vieux roi Arkel une lettre de Golaud. Celui-ci annonce avoir épousé Mélisande et attendre l’autorisation de son grand-père pour pouvoir rentrer avec elle à Allemonde. Arkel, qui avait d’autres projets de mariage pour son petit-fils et voit son autorité peu à peu lui échapper, refuse cependant de se mettre en travers de la destinée de Golaud.
Pelléas, le fils cadet de Geneviève et demi-frère de Golaud, les interrompt pour demander à Arkel l’autorisation de se rendre au chevet d’un ami mourant. Le vieux roi refuse, prétextant la maladie du père de Pelléas, lui aussi mourant, ainsi que le retour prochain de Golaud.

Scène 3

Mélisande, arrivée depuis peu, découvre Allemonde. Geneviève l’introduit auprès de Pelléas, et un lien immédiat se crée entre eux alors que, face à la mer, les deux jeunes gens regardent disparaître au loin le bateau ayant transporté Mélisande et Golaud.

Acte II

Scène 1

Pelléas et Mélisande se découvrent l’un et l’autre mais leur jeu prend un tour préoccupant lorsque Mélisande, qui s’amusait avec, lance en l’air sans parvenir à le rattraper l’anneau de noces que lui a donné Golaud. Pelléas, qui s’inquiète de la disparition de l’anneau, s’enfuit, laissant Mélisande désemparée.

Scène 2

Golaud, qui s’est blessé à la chasse, est veillé par Mélisande. Alors qu’il s’inquiète de la voir troublée, Mélisande lui révèle ne pas être heureuse à Allemonde. Golaud cherche à la rassurer, mais s’aperçoit de la disparition de l’anneau de Mélisande. Celle-ci n’ose lui dire la vérité et, s’engouffrant dans le mensonge, prétend l’avoir perdue dans une grotte près de la mer, en cherchant des coquillages. Golaud, inquiet, l’enjoint vivement à aller chercher la bague avec l’aide de Pelléas.

Scène 3

Sous couvert de rechercher la bague perdue, Pelléas et Mélisande se retrouvent de nouveau ensemble. Des sentiments nouveaux et une attirance commune se font ressentir, mais Mélisande s’échappe avant que rien ne soit énoncé.

Acte III

Scène 1

Quelques temps ont passé. Pelléas et Mélisande s’adonnent à un jeu dont la proximité et la sensualité interpellent Golaud, qui les surprend et les sépare.

Scène 2

Le doute commence à s’immiscer chez Golaud, qui tente de faire comprendre avec une violence inattendue à son demi-frère qu’il lui faut s’éloigner de Mélisande.

Scène 3

Effrayé un temps par Golaud, dont il ignorait la noirceur, Pelléas se laisse aller à un moment de soulagement extrême, avant que son frère ne lui annonce que Mélisande est enceinte et ne lui ordonne de dorénavant éviter celle-ci le plus possible.

Scène 4

Golaud interroge son fils d’un premier lit, Yniold, sur la nature des relations entre Pelléas et Mélisande. Le jeune garçon, par ses réponses indirectes et ambivalentes, ne fait qu’augmenter les doutes de Golaud; celui-ci, juchant soudain Yniold sur ses épaules,  le force à regarder à travers la fenêtre de la chambre de Mélisande et à décrire ce qui s’y passe. Le garçon, effrayé par son père, finit par s’enfuir.

Acte IV

Scène 1

Plusieurs mois ont passé. Pelléas, dont le père malade vient de guérir miraculeusement, a pris la décision de quitter Allemonde. Il donne pour le soir-même un ultime rendez-vous à Mélisande, enceinte, qu’il n’a plus vu depuis les mises en garde de son frère.

Scène 2

Arkel, soulagé par la guérison du père de Pelléas, exprime à Mélisande son affection et sa joie de la savoir à côté de son corps vieillissant. Golaud survient, qui, pris dans un soudain accès de rage, insulte et violente la jeune femme avant de se reprendre et de s’en aller en lançant en l’air de mystérieuses menaces.

Scène 3

Le petit Yniold a la prémonition d’un troupeau de moutons allant à l’abattoir.

Scène 4

Le soir. Pelléas retrouve enfin Mélisande pour leur dernier rendez-vous. L’intensité de leur amour est telle qu’ils s’avouent dans un murmure la force de leurs sentiments. Mais Golaud est là, qui les épie et est armé; il tue Pelléas après une étreinte finale entre celui-ci et Mélisande.

Acte V

Quelques jours plus tard.
Mélisande a accouché d’une petite fille, mais elle se meurt peu à peu. Golaud, perclu de remords et tourmenté par son acte, continue de se questionner: un doute subsiste toujours en son esprit à propos de la relation entre Pelléas et Mélisande.
Lors d’une dernière entrevue avec la mourante, il lui demande pardon et tente d’obtenir des réponses claires et définitives sur un amour qu’il ne comprend pas, mais Mélisande est déjà ailleurs. Arkel éloigne Golaud tandis que la jeune femme rend l’âme doucement et en silence.

D’après l’opéra de Claude Debussy
Mise en scène Moshe Leiser et Patrice Caurier
Avec Jean-Christophe Lanièce, Marthe Davost, Halidou Nombre, Cyril Costanzo, Marie-Andrée Bouchard Lesieur, Cécile Madelin et Martin Surot

Assistanat à la mise en scène Arthur Hauvette
Préparation musicale Martin Surot et Jean-Paul Pruna
Piano Martin Surot
Création lumière Christophe Forey

Le présent spectacle repose sur les premières éditions de la partition pour chant et piano, Pelléas et Mélisande. Drame lyrique en 5 actes et 12 tableaux, Paris, E. Fromont, 1902 et Durand 1907, ainsi que sur les précieux apports de l’édition critique publiée dans le cadre l’édition monumentale des Oeuvres complètes de Claude Debussy établie par David Grayson, Paris, Durand, 2010 (Série VI, voL.2).

Production déléguée Fondation Royaumont
Coproduction Châteauvallon-Liberté, scène nationale / Fondation Royaumont / la Scène nationale d’Orléans / Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise / Centre des bords de Marne, Scène conventionnée d’Intérêt National – Art et Création du Perreux-sur-Marne / Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénées / Vichy Culture / Opéra de Vichy / Clermont-Auvergne Opéra
Mécène stratégique de la Fondation Royaumont, la Fondation Daniel et Nina Carasso, sous l’égide de la Fondation de France, soutient ses projets de création artistique, l’émergence et l’accompagnement de ses artistes ainsi que le renforcement de la coopération entre sciences humaines et pratiques artistiques

Photo © Alamy
Texte © François Rodinson

Profitez de la programmation éclectique de la scène nationale pour remercier vos clients ou collaborateurs en leur offrant une soirée artistique. Un accueil personnalisé aux couleurs de votre entreprise ainsi que des places groupées bénéficiant d’un excellent placement seront gages d’une réception réussie.

50 € TTC par personne en salle Albert Camus au Liberté et au Théâtre couvert à Châteauvallon
40 € TTC par personne en salle Fanny Ardant au Liberté et au Baou à Châteauvallon

Des formules avec cocktails dînatoires en présence des équipes artistiques peuvent être proposées. Et aussi des prestations sur mesure : visites des espaces, présentation du projet par le metteur en scène…
Les équipes sont à votre écoute pour créer la formule idéale pour vos clients ou collaborateurs.

→ Pour plus de renseignements, contactez Artemis Chrysovitsanou : artemis.chrysovitsanou@chateauvallon-liberte.fr — 04 98 07 01 15