Le violon d’Ami Flammer, l’accordéon de Laurent Derache et la voix et la guitare de Moshe Leiser s’accordent pour nous faire partager un instant musical de pure magie en faisant revivre des chants populaires yiddish.
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Tarif spécial à 4 € de 19h à 2h les soirs de représentation au parking Q-Park Liberté, place de la Liberté en réservant ici.
Le bar est ouvert les jours de représentation, 1h avant le début du spectacle et après la représentation. Il propose une restauration légère, avec des produits locaux et de saison.
Ce concert de chansons populaires yiddish est placé sous le signe de la rencontre musicale. Rencontre de trois artistes Moshe Leiser, metteur en scène qui ici chante, Ami Flammer violoniste et Laurent Derache, accordéoniste. Mêlant mémoire et improvisation, ces chansons témoignent à leur manière d’une culture yiddish aujourd’hui presque disparue, d’où les tendresses et la rage.
Chant & Guitare Moshe Leiser
Violon Ami Flammer
Accordéon Laurent Derache
Éditeur Ocora Radio France
Photo © DR
Texte © DR
Cet enregistrement de chansons populaires yiddish est placé à plusieurs titres sous le signe de la rencontre. Rencontre de trois artistes qui ont noué, autour de ce disque, des liens d’amitié, rencontre d’une conception commune de la musique, rencontre sur une réalisation que chacun des trois interprètes investit de sa propre dimension sensible et artistique. Ce disque est le prolongement logique de cette confrontation. L’« aventure » démarre lors d’une soirée entre amis dans une accueillante maison de la Cité des Fleurs à Paris, où se rencontrent des gens de théâtre et des musiciens. Et, comme cela peut se produire à certains moments privilégiés, spontanément l’un sort son violon, l’autre son accordéon, une voix suit et reprend. Des chants yiddish que l’on croyait oubliés à jamais, mémoire nostalgique d’une époque disparue. Instant musical, pur produit de la magie d’un lieu, d’un moment et d’une assemblée d’où s’imposera très vite l’idée de ce disque. L’enregistrement fut fait quelques semaines plus tard, dans le même lieu, avec les mêmes amis.
Ami Flammer, né à Metz en 1953, Premier Prix de violon au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à l’âge de seize ans, il a été l’élève de R. Charmy, de J. Gingold, de H. Szeryng, de C. Ferras et de N. Milstein. Actuellement professeur à ce même conservatoire, Ami Flammer mène une carrière de soliste, conjointement à une carrière de musique de chambre avec le quatuor qui porte son nom.
Si Ami Flammer passe aisément de Bach à Cage, du théâtre musical à l’écriture de musique de film (Marguerite Duras et Eric Rohmer), ce n’est pas seulement le fait de ses étonnants dons violonistiques, c’est également pour transmettre une conception cohérente et personnelle de la musique : « Exprimer sans cesse quelque chose, ne jamais laisser une phrase indifférente ». Il est de ces rares interprètes qui parviennent, par l’engagement de leur propre dimension humaine, à dépasser la pure virtuosité pour atteindre à l’essence de la musique.
Moshe Leiser est né en 1956 à Anvers (Belgique). Il chante à la chorale de la synagogue d’Anvers, puis il fait de solides études cinématographiques et théâtrales (INSAS à Bruxelles). Il met en scène le “Dibouk” de S. Ansky, puis part pour la France en 1982, où il se consacre à l’opéra et au théâtre. Après avoir été l’assistant de Georges Lavaudant, de Ken Russel et de Pierre Strosser, il signe avec Patrice Caurier sa première mise en scène d’opéra avec “Le Songe d’une nuit” de B. Britten à l’Opéra de Lyon et, ensuite, “Rue de la Folie Courteline” à la Comédie Française, “Didon et Enée” de Purcell, avec Tereza Berganza et Michel Corboz à l’Opéra de Lausanne, “Un Bal masqué” de Verdi à l’Opéra de Flandres.
Moshe Leiser réalise la liaison, la communication entre cette culture musicale et théâtrale classique et sa propre tradition juive (parents pratiquants originaires d’Europe de l’Est, études talmudiques à la Yechiva-Ecole rabinique de Yavné).