Exposition

En corps, en vie

Arianne Clément

L’amour n’a pas d’âge… et pourtant la société n’aime pas les corps usés. Le sujet est tabou, toutefois le corps des personnes âgées aime, vibre, jouit, explore le désir et la tendresse. Il n’est pas qu’un objet de soins.

Vernissage des expositions d’Arianne Clément et de Fabcaro le jeudi 11 janvier à 18h au Liberté.

Lieu
  • Le Liberté
  • Hall du Liberté
Accessibilité
  • Pour toutes et tous
  • Dates
  • Du vendredi 12 janvier 2024
  • Au samedi 2 mars 2024
Gratuit en accès libre

Tous les jours du mardi au samedi, de 11h à 18h (sauf dimanches et lundis)

Informations pratiques
  • Exposition du ven. 12 jan. au sam. 2 mars
  • Du mardi au samedi de 11h à 18h

L’amour n’a pas d’âge… et pourtant la société n’aime pas les corps usés. Le sujet est tabou, toutefois le corps des personnes âgées aime, vibre, jouit, explore le désir et la tendresse. Il n’est pas qu’un objet de soins. C’est l’histoire racontée dans cette série de photos d’Arianne Clément En corps, en vie où la légèreté et la profondeur côtoient la provocation avec un plaisir certain. Tout comme des dizaines d’autres personnes, les modèles exposés ici ont répondu à l’appel lancé par la photographe sur les médias sociaux afin de manifester leur volonté de contribuer à redéfinir les cadres traditionnels de la beauté, du couple, de la sensualité et de la vieillesse.

Le vernissage de l’exposition est organisé avec le Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence et en partenariat avec les domaines Figuière et Lolicé. À cette occasion, un sommelier animera un atelier de dégustation ludique.

En partenariat avec Les Petits Frères des Pauvres

À l’origine de cette série photo, une révélation qu’Arianne Clément doit à une jeune et vive beauté de 102 ans, qui l’impressionne alors par sa désinvolture face à l’objectif. La photographe est conquise par cette femme d’âge mûr qui s’assume entièrement, qui se sent belle et séduisante et qui n’a aucune réserve à le manifester. Et si la beauté ne se réduisait pas à la seule plastique ? Et si, au-delà des traits et des marques du temps, la beauté était quelque chose de moins tangible, mais de plus durable ? Une attitude. Une aisance. Une acceptation de soi.

Cette vision diffère des idées reçues et des clichés communément associés à la beauté. Elle n’est plus quelque chose dont on serait pourvu, ou pas, que l’on acquiert durant la jeunesse pour ensuite accepter, ou non, son inéluctable flétrissement. La beauté serait plus que cela et, fort heureusement, mieux que cela. Une manière d’être, qui se cultive et qui s’enseigne et que chacune des femmes et des hommes, exposés ici, représentent à merveille. Modèles de la photographe, ils se transforment devant vous en modèles d’inspiration, à même de vous inculquer, qui sait, une précieuse leçon sur l’art vénérable de vieillir.

Les aînés dont la sensualité se trouve ici célébrée partagent avec l’artiste cette conception du beau comme atteinte d’un état de grâce. La légèreté et la profondeur côtoient la provocation avec un plaisir certain. Tout comme des dizaines d’autres personnes, les modèles exposés ici ont répondu à l’appel lancé par la photographe sur les médias sociaux au cours des dernières années afin de manifester leur volonté de contribuer à redéfinir les cadres traditionnels de beauté, de sensualité et de vieillesse.

​Les photographies composant la série empruntent aux genres du Nu et du Boudoir. Elles traduisent, chez la photographe, une fascination pour le corps humain et son grand potentiel d’expression émotionnelle. De là l’importance, pour l’artiste, d’établir une profonde complicité avec ses modèles afin d’accomplir une mise à nu tant physique que psychologique. Les sujets, saisis dans toute leur unicité, leur diversité et leur vulnérabilité, se trouvent sublimés par le recours au noir et blanc qui met en valeur le modèle et ajoute à l’aspect poétique de l’image.

Cette exposition traduit un agacement de longue date face au conformisme de la beauté et à la domination de certaines images qui assujettissent les femmes aussi bien que les hommes à la honte du corps et à la peur de le voir vieillir. Caméra à la main, Arianne propose ici d’autres images. Des photographies qui célèbrent la diversité des corps et des visages ainsi que différentes manières d’êtres belles et sensuelles ou d’être beaux et sensuels.

​La série L’art de vieillir a été exposée au Canada, en France, en Belgique, en Finlande, aux Pays-bas, en Grèce, en Italie, en Argentine, aux États-Unis, en Allemagne, au Japon, en Russie et ailleurs, et elle a été publiée dans de nombreux médias internationaux incluant le Vanity Fair et le New York Times.

Après avoir obtenu, avec mention d’honneur, une maîtrise en photographie de l’Université des arts de Londres, Arianne Clément a principalement consacré son art aux personnes du troisième âge.

Elle a aussi parcouru le monde en quête de reportages et a participé à de nombreux projets humanitaires auprès de personnes marginalisées.

C’est avec ses images d’aînés qu’elle a pris part à de nombreuses expositions nationales et internationales et obtenu plusieurs prix, bourses et honneurs.

Ces prix ont particulièrement souligné la sensibilité et l’audace dont témoignent ses photos ainsi que la complicité que l’artiste sait créer avec ses modèles.

Ses images et ses reportages ont été publiés dans de grands journaux et de prestigieuses revues de par le monde et ont été suivis avec enthousiasme sur les médias sociaux.

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