La Scène nationale vous convie à une pause-déjeuner autour d’une proposition artistique, suivie d’un repas bio et local. Un moment propice à l’émerveillement et aux échanges.
Dans le cadre de l’engagement de la Scène nationale en faveur de l’environnement, Châteauvallon-Liberté, vous encourage à partager vos trajets avec d’autres spectateurs.
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→ Pour faciliter vos échanges, un tableau pour les covoitureurs est à votre disposition dans nos deux théâtres.
Prenez un post-it, remplissez-le et attendez d’être contacté par vos futurs covoitureurs.
Le trio Malqa propose une noise hypnotique et résolument électronique, laissant apparaître une voix saisissante, un chant emblématique qui conduit peu à peu vers une transe totale et profonde.
Entre pop-rock débridée, musique contemporaine et souffle intemporel, Malqa s’aventure dans les contrées improvisées d’un monde nouveau.
La musique de Malqa est assez inclassable tant elle emprunte des chemins hybrides.
Le trio propose des sets d’environ 1h où l’improvisation, la noise et les rythmes électroniques se mêlent et où les volumes composent des paysages constitués de zones parfois turbulentes et dynamiques, parfois apaisantes et profondes.
Oud & voix (chant en arabe) Kamilya Jubran
Laptop, patch max temps réel Eric Brochard
Claviers analogiques, objets sonores Loïc Guénin
Production Le Phare à Lucioles
Loïc Guénin est artiste associé via le dispositif compositeur associé pour 2 ans auprès de la scène nationale Châteauvallon-Liberté
Photos © Le Phare à Lucioles
Le compositeur, musicien et artiste sonore Loïc Guénin, né en 1976, travaille sur la relation entre création, écriture, interprétation et architectures. Faisant référence à la posture de H.D Thoreau et aux philosophes du transcendantalisme, il fait le constat d’un monde de plus en plus sonore dans lequel l’humain, en réaction consciente ou inconsciente, développe une écoute fonctionnelle de son écosystème. Dans une nouvelle approche de l’écologie sonore, son travail s’ancre dans le paysages qu’il traverse, urbains, industriels ou sauvages et naturels. Son écriture graphique, résolument esthétique, questionne la place et le rôle du compositeur, des interprètes et des auditeurs dans l’institution culturelle ainsi que les pratiques de l’écoute.
Contrebassiste de formation, Éric Brochard ne cesse de rechercher et développer un son en privilégiant l’écriture (automatique) du geste, les rythmes versatiles, les parties mélodiques griffées par des accidents de parcours…, Il confère à chacune de ses représentations un caractère cérémonieux et aléatoire en inventant une musique organique, en perpétuel mouvement. Eric partage aujourd’hui son travail à la contrebasse avec des recherches sur effets électroniques qu’il met au point pour créer des espaces sonores autour de drones et avec le logiciel Max/Msp.
Née en 1963 à Akko (saint-Jean-d’’Acre en Galilée, dans une famille d’artistes, Kamilya Jubran, oudiste et chanteuse s’exprime sur un terrain inédit, entre les traditions des musiques arabes et l’invention d’une modernité totalement contemporaine. Kamilya Jubran est l’une des très rares artistes de la scène à avoir ouvert un espace de réflexion et de création à cet endroit : en créant des associations fertiles avec des musiciens occidentaux de haut niveau, en filtrant les sonorités classiques avec l’improvisation comme avec les environnements éléctroniques, en posant sa musique sur ses choix de textes de grands poètes profondément connectés à la tradition classique arabe et en même temps très modernistes. Depuis 2002, Kamilya Jubran vit en Europe. Après s’être d’abord installée en Suisse, elle s’est ensuite établie à Paris un an plus tard, où elle réside actuellement.