Dans une performance qui allie théâtre et danse, Giulia Dussollier dévoile ce que le monde canin éveille au plus profond de nous. Elle raconte l’histoire d’une femme qui fait le chien, sondant ainsi notre rapport à l’altérité et à l’éducation.
Avec la Carte Châteauvallon-Liberté, votre 6ème place de spectacle est offerte !
Dans le cadre de l’engagement de la Scène nationale en faveur de l’environnement, Châteauvallon-Liberté, vous encourage à partager vos trajets avec d’autres spectateur·rices.
→ Rejoignez notre groupe Facebook Covoiturage Châteauvallon-Liberté pour proposer ou demander un trajet partagé en cliquant ici
→ Pour faciliter vos échanges, un tableau pour les covoitureur·euses est à votre disposition dans nos deux théâtres.
Prenez un post-it, remplissez-le et attendez d’être contacté par vos futurs covoitureur·euses.
Chaque soir de représentation, une petite restauration locale et de saison, pour manger sur le pouce vous est proposée ! Vous avez la possibilité de vous restaurer au moins une heure avant le spectacle et à l’issue.
Tapie dans les recoins de son appartement, une femme prend plaisir à basculer dans un autre espace-temps. Elle se fond dans la moquette, scanne l’odeur et s’occupe des plinthes. Car faire le chien, c’est aimer disparaître un instant.
Pour écrire ce spectacle, la comédienne et danseuse Giulia Dussollier a travaillé avec la dog traîneuse Aurélie Nuzillard. Son but ici est d’incarner le point de contact entre nos deux espèces.
Au plateau, textes et chorégraphies suggèrent plusieurs temporalités. Sur une création sonore composée en direct par Thibault Lamy, l’artiste déploie une partition faite de boucles, de répétitions, de motifs d’entraînement. Son corps en mouvement « apprend », dit « oui ». Mais quelles seront les limites de ce jeu ?
Conception, texte, mise en scène Giulia Dussollier
Avec Giulia Dussollier, Aurélie Nuzillard et Thibault Lamy
Création lumière Jason Roux
Création sonore Thibault Lamy
Entraînement Aurélie Nuzillard
Regard et dramaturgie Thomas Rortais
Et Philo, la chienne border collie d’Aurélie, présente dans tous les moments de la création de ce spectacle
Ce projet est porté par le collectif La Grosse Plateforme
Coproduction Châteauvallon-Liberté, scène Nationale / Bonlieu Scène Nationale d’Annecy / SIMONE – camp d’entraînement artistique / La Chartreuse – Centre national des écritures du spectacle
Soutiens Le CENTQUATRE-Paris / Point Éphémère / Théâtre Nouvelle Génération / CND Pantin / Le Théâtre du Rond-Point.
Photos © Fanchon Bilbille & Guillaume Castelot
Texte © Vanessa Asse
Mordre choisit de regarder au-delà de ce que le chien incarne en tant qu’animal de compagnie et de se pencher sur ce que les chiens réveillent en nous, au plus profond de nous-même.
N’est-ce pas une certaine fréquence qui s’empare de notre corps lorsque l’on est au contact d’un chien ?
Quelle est cette part étrangère et comment y accéder ?
Jusqu’où peut-on aller dans l’autre et dans l’altérité ? Jusqu’où peut-on aimer ?
Est-ce que cette plongée suppose une disparition, une dissolution à venir ?
Mordre tente d’aller voir jusqu’où peut nous mener « l’enseignement des chiens ».
Mordre c’est aller dans ce corps qui apprend tous les jours et qui dit « oui » et qui n’est pas tout à fait le nôtre.
Giulia Dussollier est franco-italienne.
Comédienne et danseuse, elle est diplômée en sciences sociales (EHESS) et se forme à l’interprétation et à la danse classique, contemporaine, BMC, waacking, composition instantanée. Sa formation se fait à l’école, dans les conservatoires, les stages, les chantiers nomades, avec Stéphanie Farison, Marc Ernotte, Nadia Vadori-Gauthier, Julyen Hamilton, Cyril Teste, Lilo Baur, Brigitte Seth, Roser Montllò Guberna, Bérangère Vantusso, Philippe Girard.
Elle rencontre les membres du collectif La Ville en Feu (collectif La Grosse Plateforme), avec qui elle crée et interprète une pièce dansée et chantée a cappella inspirée du Sacre du printemps de Stravinsky. La pièce est créée au Théâtre de la Ville en 2016 et joue pour des espaces non scéniques, théâtres, musées, festivals, en France, en Belgique, en Suisse. Son travail mené au sein du collectif confère à sa pratique une expérience de l’in situ, de l’espace public, du chant a cappella et implique une relation performative au public. D’autres pièces du collectif sont en cours de création telles que Les Planètes, inspirée de la symphonie de Gustav Holst et La Patrouille, pièce de danse-paysage, chorégraphiée par Marius Barthaux.
Elle rejoint la compagnie Désirades en 2018 et collabore à la mise en scène du spectacle La Course créé à Bonlieu Scène Nationale d’Annecy avec l’auteur et metteur en scène, Valérian Guillaume. En tant que comédienne et danseuse, elle prend part à sa recherche SACRe menée au CNSAD. Ce travail qui a pour objet « l’écriture à même la scène », occasionne une succession de laboratoires et aboutit à la création de Capharnaüm-poème théâtral créée en avril 2022 au Nouveau Théâtre de Montreuil.
Giulia a joué le rôle de Lila dans l’adaptation France Culture (réalisée par Sophie – Aude Picon) de L’Amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Elle a mené une recherche en sciences sociales sur La Mise en scène de soi dans les vidéos YouTube de Solange Te Parle, soutenu à l’EHESS, sous la direction d’André Gunthert en 2019.
En 2020, elle réalise avec Clara Benoît-Jacoby son premier court métrage Les Promeneuses, sélectionné au New-York Dog Film Festival (édition 2022). Elle joue la mère dans la pièce Richard dans les étoiles (Valérian Guillaume), créée en septembre 2023 au Théâtre des Célestins et dans le solo de danse Mountain Home (Livia Vincenti).