Il y a 20 ans Élisabeth Badinter s’interrogeait déjà dans L’Un est l’autre en remettant en question la prédominance du modèle patriarcal. En 2017, arrivait la déferlante #MeToo. Aujourd’hui, où en sommes-nous dans l’avancée réelle des droits des femmes ? Doit-on s’inquiéter d’un recul de ces droits ? Nous opposons-nous assez, individuellement et collectivement, à la force et l’obsession du contrôle ?
Les artistes et penseur·euses de L’Une est l’autre nous proposent un autre regard, une puissance du féminin éclairant nos relations sociales comme la politique internationale. Elles et ils inventent des actions et nouvelles modalités pour construire toutes et tous un monde accueillant la diversité, l’émancipation et une démocratie plus humaniste.
Ce Théma est à revers des échanges virilistes des puissants de ce monde et d’une sphère masculiniste redoutable sur les réseaux sociaux. Mais comme nous le suggérait Gisèle Halimi, « ne nous résignons jamais ».