Exposition

Je me souviens Beyrouth

Zeina Abirached

À la manière du Je me souviens de Georges Perec, Zeina Abirached évoque des scènes de son enfance et de son adolescence à Beyrouth, dans un Liban en guerre, jusqu’à son départ pour Paris en 2006. Si, dans cette mosaïque de souvenirs, la mémoire est marquée par la peur constante, les privations et la dureté de la vie, elle est aussi celle des moments heureux où l’on arrive à oublier la guerre. Vernissage de l’exposition mercredi 12 octobre à 18h.

Lieu
  • Le Liberté
  • Hall du Liberté
Accessibilité
  • Pour tous
  • Dates Durée Non précisée
  • Du mercredi 12 octobre 2022
  • Au samedi 7 janvier 2023
Gratuit en accès libre

Par un constant décalage du regard vers ce qui permet de continuer à vivre, Zeina Abirached mêle, au récit des difficultés du quotidien, celui des jeux de l’enfance. Elle évoque avec humour la cueillette d’éclats d’obus par son petit frère ou le sadisme d’un coiffeur qui l’amocha durant toute son adolescence. On retrouve dans Je me souviens Beyrouth la tension, caractéristique de l’œuvre de Zeina Abirached, entre un dehors hostile où la guerre fait rage et l’espace familier d’une intimité protectrice. Ce quatrième opus est sans doute celui qui s’ouvre le plus vers le monde extérieur, la distance et l’humour créant de salutaires espaces de liberté.

Adepte du noir et blanc et du mot juste, la jeune dessinatrice libanaise construit une œuvre singulière et bouleversante. […] Tout est raconté avec légèreté et un peu de distance délibérée. Pas de rancœur, non plus. Tout est guerre, mais sans la moindre image de violence, de combats, d’explosions. Ariel Herbez — Le Temps

Vernissage de l'exposition mercredi 12 octobre à 18h

Le vernissage de l'exposition est organisé en partenariat avec les Vins de Provence, Lolicé et Figuière

Née à Beyrouth, Zeina Abirached vit et travaille à Paris. Elle partage son temps entre la bande-dessinée et l’illustration. Après [Beyrouth] Catharsis et 38 rue Youssef Semaani, son roman graphique Mourir partir revenir. Le jeu des hirondelles connait un large succès public et critique, (il est traduit en douze langues) suivi de près par Je me souviens Beyrouth ; Mouton et Agatha de Beyrouth (une collaboration avec Jacques Jouet, le poète oulipien [issu du groupe français de littérature L’Ouvroir de littérature potentielle ou Oulipo]). Les six ouvrages sont publiés chez Cambourakis. Elle est l’autrice du très remarqué Piano oriental (Casterman 2015) et du grand livre des petits bruits, un ouvrage pour la jeunesse dessiné pendant le confinement. Son dernier roman graphique, Prendre Refuge, est une collaboration avec l’écrivain Mathias Enard. Elle collabore régulièrement avec la presse et différents organismes en tant qu’illustratrice.

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